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11 Mars 2011
La mode, que dis-je, le MONDE est suspendu en attendant la nomination du nouveau directeur artistique de la maison Dior.
Tout est allé très vite depuis la plainte du 25 février. Sydney Toledano n'a pas perdu de temps et a licencié fissa le petit génie déluré de la mode.
Riccardo Tisci (de Givenchy), Haider Ackermann, Alber Elbaz (Lanvin), Hedi Slimane (ex. Dior homme), Roland Mouret, Tom Ford et tout et tout. La presse ne cesse de lui trouver un successeur.
"On devrait connaître le nom de l'heureux élu dans les jours, ou , au pire, les semaines qui viennent" entend-on dans les journaux.
D'autres questions viennent alors en tête : Comment la maison réussira-t-elle à opérer la transition ? Et surtout, pourquoi tout le monde attend une réponse précipitée à cet événement, tout aussi précipité ? (C'est l'heure de faire sa Carry Bradshaw)
A la mort en 1971 de Gabrielle Chanel, mort qui, ma foi, à 88 ans était prévisible, la maison Chanel est restée sans directeur artistique jusqu'en... 1983 et l'arrivée de Karl Lagerfeld.
Bon... la maison Dior ne repose pas sur Mr Galliano, heureusement, mais après 15 ans d'influence et un redressement dans l'univers du luxe qui lui est largement associé, le moment est critique pour Dior.
Finalement, est-ce que la conclusion* du défilé de vendredi n'est-il pas le symbole avoué de la fin du diktat des directeurs artistiques ?
(Ca c'est de l'ouverture !)
* Salut des "petites mains" des ateliers de la maison Dior à la place du directeur artistique (oui, je sais que tout le monde ne suit pas les défilés sur ce blog !)